Fries with that?
· 26/03/2010 - Wonderland.
Bienvenue à Wonderland.
Sommes-nous du même côté du miroir? T'y ais-je emmenée? Alice, laquelle es-tu? Je te regarde, c'est mon reflet que je vois. Ne pas accepter, est-ce ne pas t'aimer? Ne pas accepter, est-ce me détester?
Ne pas savoir, mais appréhender. Angoisses nocturnes, je vous maudis.
|
commentaires (0) :: Lien Permanent
::
|
· 16/06/2007 - Ultime atome
Ultime atome
De toi je me suis amouraché. Pantois, j’ai bien failli rester. Mais, courtois, je me suis abstenu, De toiser ta tenue, Que je rêvais d’arracher, Dès qu’on s’est rencontré. Pourtant j’eus l’âme écorchée, Quand de moi tu fus séparée, Par tant de mois malvenus. De temps à jamais perdu. D’entraînement inattendu. Pour exercer ton métier. Car de toi je suis dépendant. Sans toi, sentimentalement, C’est le néant, le minimum. Le cœur réduit à son ultime atome, Je ne suis guère qu’un mini môme, Tout perdu sans sa maman. C’est pourquoi je lance mon ultimatum : Ne fais point de moi un minime homme. Jamais n’abandonne celui qui t’aime tant.
|
commentaires (4) :: Lien Permanent
::
|
· 19/05/2007 - Peur
Peur Elle domine le genre humain, tiens les commandes, Trace son chemin, se délectant de propagande. Cette émotion - La scélérate!- est plus forte que la douleur Muse du psychopathe, elle nourrit les pires horreurs. Mère de toutes les haines, à la clarté semble anodine. Mais dans le noir se déchaîne, cette succube séduisante, Qui, par d’habiles tours, transforme le juste en sycophante, Et l’ignorance du troubadour en implacable assassine. La peur est au pouvoir, dans un système binaire, Ou le plaisir, seul rival, n’est pas de taille à la faire taire. Car c’est là qu’est le mal, l’Inventeur dans sa création, N’ayant pensé à nous pourvoir d’autres sources de motivation. Nous voici donc à la merci de toute forme de terrorisme, Qui, soit-il de religion ou de patrie, permet le contrôle de masse. D’intolérance, il nous enchaîne, dans une obscure forteresse, Ou l’inconnu pousse à la haine, et la haine au racisme. Pire qu’un virus, tout ce qu’elle touche elle contamine. Elle nous leurre et nous appâte, cette chasseresse mesquine, Si bien que même les accueillants, par une ironie exquise S’effrayent des autres, les différents, qu'ils confinent à la bétise.
|
commentaires (2) :: Lien Permanent
::
|
· 7/05/2007 - I’m Superman!
I’m Superman! A fresh wind blows through my hair. No more crying, no more despair. But I’m afraid it won’t last long, Now that I know where I belong. Nothing can stop me, therefore… … I’m invincible, totally free! Look, I’m flying! You can’t stop me! I gonna knock on heavens door. Oh Lord, now I know, it can’t be. The filthy ground, I see at last. Coming to me, coming so fast. My God, please, forgive me! I hope it won’t hurt. I close my eyes. Thinking about it, I’m not sure anymore, Maybe jumping wasn’t a good idea after all. Damn! Now‘s just a great time for doubts!
|
commentaires (3) :: Lien Permanent
::
|
· 22/04/2007 - A. Noya
Comme une bête blessée, tu te terres en mon abri. Ma tour d’ivoire, isolée - pour échapper à tes ennemis. Ils sont partout, touts puissants, tu es encerclé. Ils sont tout le monde, et personne. Tu devrais te méfier. La confiance est un luxe, ce n’est plus une alternative. Ça ou la roulette russe, la différence t’est évasive. La souffrance est trop vive, il faudrait te reposer. Mais seul le temps et l’exil, pourront panser tes plaies. Elles sont ouvertes, béantes, bien que ton corps soit intact, Ces plaies purulentes, qui font de toi un inapte. Et voilà tout le drame, car les blessures de la chair, Comparées aux maux de l’âme, paraissent bien éphémères. Mon essence empreinte d’immondes cicatrices, Qui de leur profondeur te redéfinissent, Font immanquablement de moi ta seule et unique amie. Bien que même cela, ne te sois pas garanti… Par A. Noya.
|
commentaires (0) :: Lien Permanent
::
|
· 27/11/2006 - Ad Vitam
Ad Vitam Traitresse, vilaine! Tu n’es qu’un enfer, une condamnation! Sans toi plus de maladie, plus de pauvreté, plus de haine! Tu me présente un sursis, comme s’il s’agissait d’une aubaine? Asmodée et Samaël sont, sans doute aucun, tes incarnations. Ceux que tu menaces de mort, te glorifient pourtant. Mais comme tu peux le voir, je suis bien différent. Jamais à ton pouvoir je ne me soumettrai. Je refuse cette symphonie que tu as orchestrée! « Pauvre humain, égaré, tu te méprends », me répondit-elle. « Je t’appartiens, point de dieux grecs ne tirent les ficelles! » « Ce ne sont là que mensonges », lui répondis-je. « Tu es éternelle, mon existence pour toi n’est qu’un jeu. » « Détrompes-toi, mon ami, car en réalité c’est moi qui suis à ta merci. Notre temps est compté, il serait vain de prétendre le contraire. Mais regarde moi, incorporelle, ce n’est qu’à travers ta chair Que j’ai la chance d’exister, et de tout apprécier, même ton mépris. » « Je ne suis qu’une carte, c’est toi qui choisis le chemin Il sera parsemé d’embûches, d’inévitables guêpiers La seule vraie différence sera ta manière de les affronter Je ne suis que ta vie, c’est toi qui, de moi, feras ton destin. »
|
commentaires (1) :: Lien Permanent
::
|
· 21/11/2006 - Orage magnétique
Orage magnétique La folie pure coule dans mes veines, mon torse semble survolté. Tout mon être se déchaîne. Un démon, de moi, s’est emparé. J’ai la force de cent hommes, rien ne pourrait plus m’arrêter Alors, pourquoi le reflet de son âme suffit-il à me pétrifier? Joie immense, désespoir, fébrilité… Un feu d’artifice d’émotions explose sans cesse Impitoyable pour celui qui palpite, et dont je crains tant qu’il soit brisé Dieu, Lucifer, à mon aide venez! Libérez-moi de ma détresse! Rendez cette affection réciproque: Tout ce que vous voudrez je ferai! Aidez-moi, je vous supplie. Donnez-moi la force de lui déclarer Ce qui brûle en mon corps meurtri, et que je ne peux plus étouffer. Ne me jugez point sur les bassesses, auxquelles je pourrais m’abandonner Vous auriez les mêmes faiblesses, si, d’un coup de foudre, vous fûtes terrassés.
|
commentaires (0) :: Lien Permanent
::
|
· 27/07/2006 - Rencontre
Rencontre. Hors de mon antre, j’errais sans dessein Le jour ou, par chance, j’ai croisé ton chemin. Privé de lumière, pendant si longtemps Je croyais être aveugle, j’enviais le néant. La rage au ventre, je maudissais mon destin, Et tous les gens heureux, étaient insultes à mes yeux. J’avais pour seuls amis solitude et chagrin Ne pourrais-je donc jamais, tomber amoureux? Mais quand, dans ma vie, tu es apparue Le non-voyant que j’étais, a retrouvé la vue. Tu as ouvert mes yeux, tu as séché mes larmes Et depuis, à jamais, je suis pris par ton charme. Tu es mon espoir, ma muse et ma foi Ma vie, mon existence, n’ont de sens sans toi Cinq années ensemble ne furent qu’un éclair Pour l’éternité, j’en suis sûr, tu seras mon Univers.
|
commentaires (4) :: Lien Permanent
::
|
· 27/07/2006 - Exil
Loin d’ici. Voyageur solitaire, perpétuel incompris, Tes rêves peu ordinaires, t’emmènent déjà loin d’ici. Détourné des tiens, tu restes seul, sans amis. Nul lieu où tu sois bien, le pèlerinage est ta vie. A poursuivre ton bonheur, sans jamais ralentir, Ne te rends tu pas compte, que tu n’a fait que le fuir? Cherches-tu ton destin? Un sens à ta vie? Sans penser à demain, ni te fixer aujourd’hui. Sans attaches ni famille, tu ne possèdes rien Tu sombres dans l’oubli, dès que tu passes ton chemin. Voyageur solitaire, perpétuel incompris, Tes rêves peu ordinaires, t’emmènent déjà loin d’ici…
|
commentaires (1) :: Lien Permanent
::
|
· 27/07/2006 - Dislocation
Dislocation
Ton départ déchire mon âme, et mon cœur maudit la solitude Ma gorge enserrée dans un étau infâme, trahi cette tristesse que mon esprit élude Respirer sans toi m’est impossible, chaque souffle demande tant d’effort J’aimerais tant prendre un air insensible, mais je suis loin d’être assez fort Tu fais partie de moi, sans toi je suis fractionné Incomplet, en plein désarroi, depuis que tu m’as abandonné D’une plaie béante en mon être, mes émotions se déversent à grand flots Je refuse de le laisser paraître, je tente de réprimer mes sanglots De mes sentiments je ne suis plus le maitre, des larmes se sont échappées Mon chagrin, - Ce traitre ! - du donjon de mon orgueil, leur a donné la clef Toute lutte est impossible, je dois accepter la douleur Elle ne rate jamais sa cible, elle m'a touché en plein cœur
|
commentaires (3) :: Lien Permanent
::
|
|
<< Avant - Page 1 de 1
- Après >>
|
|
|
|